Année scolaire 2014-2015

Une vendeuse à l'école HLM route de Dakar

Un témoignage de l'expression wolof "lou yagg deug le". Aujourd'hui, c'est encore la rentrée des classes principalement pour les enfants. Partout dans notre ville nous rencontrons des visages d'enfants épanouis et très bien habillés.

C'est un souvenir de beaucoup d'entre nous mais chacun avec une touche personnel de ce passé. Par ces temps qui courent la jeunesse est si éphémère qu'on est pas prets de la quitter lorsque l'age nous y oblige.

Jeunes élèves achetant au stand de Mame Coumba Faye

En cette ouverture, il est aussi question de se demander où est-ce qu'on pourrait retrouver les amis qu'on s'était fait seulement hier et surtout de voir là où nous en sommes. Cet univers enfantin et délicieux qui reprend son cours sans nous cette fois devrait nous apprendre beaucoup de choses dans la vie ici-bas. Quand nous y étions, il était difficile de comprendre que les choses changent et alors on les regretterait mais aujourd'hui on comprend; "si jeunesse savait, si vieillesse pouvait". Souvent c'est du temps perdu les beaux habits que les parents achètent pour leurs enfants tout autant que l'argent qu'on perd avec l'école et tout ce qui va avec. Des années plus tard on peut regretter tout se passage onéreux car le destin de l'enfant se fixait ailleurs ou alors le plus important n'a pas été fait.

Combien de gens souhaiteraient être à la place de nos jeunes frère qui ont tout l'avenir devant eux et une chance qui hélas ne se renouvellera pas?

En effet c'est un jour où les écoliers sont heureux pour les beaux habits et anxieux devant une main avec une cravache mais derrière tout cela il y a ceux qui sont passé par là et qui le trouvait ennuyeux qui aimeraient aujourd'hui remonter le temps. Remonter le temps jusqu'aux moment où on courait dans une cour de récréation, remonter le temps jusqu'au moment où on profitait de la vie sans trop de stress, remonter le temps jusqu'au moment où on achetait les bonnes nourritures des étalages des braves vendeuses qui sont contrairement à nous les éternelles élèves.