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Le Blog d'Ousmane

Le juvénisme dans le graff

Le juvénisme dans le graff

Divers moyens permettent aux jeunes de s’exprimer au Sénégal même si souvent cela bute à l’incapacité d’écoute des autorités qui détournent leurs yeux quand c’est un jeune qui parle. Parmi ces voies d’expression, nous pouvons compter les graffitis qui ne sont plus ignoré au Sénégal où ils se fondent dans les décors de nos villes.

¨Par exemple à Thiès il existe une série de tag sur le mur du stade Maniang Soumaré signé RBS CREW, un mouvement dans lequel trouve-t-on le très productif tagueur ou graffeur, Guisso Foutanké, très séduit par le juvénisme, qui est revenu avec nous sur les propres du tag.

Le tag reste très peu connu au Sénégal malgré sa forte présence. Dans les médias, il arrive qu’on en parle momentanément dans les émissions de hip hop par ce qu’il fait partie selon Guiso du hip hop avec le rap la dance etc… mais il reste toujours moins connu que le rap.

Pourtant c’est des jeunes doués de talents, qui n’apprennent cela nulle part qui font ces graffitis sur les murs des espaces publics avec souvent la reconnaissance de certaines autorités comme celles thiessoises qui ont beaucoup apprécié les œuvres du mouvement RBS CREW sur le mur du stade Maniang Soumaré.

Ces graffitis ne doivent plus être assimilés à du vandalisme. Ils regorgent aujourd’hui le plus souvent de messages philosophiques comme « xel moy tabax » (c’est le cerveau qui construit) entre autres messages subliminaux.

Il arrive que certains reconnaissent ce talent et même ne puissent pas les contourner pour faire de la publicité ou décorer.

Les graffeurs font parfois office de société civile en portant la voix du public à travers leurs tags. Encore une fois, Guiso en a donné une parfaite illustration avec son documentaire, portrait Sogui, sur les inondations à Yeumbeul, qui lui a valu une invitation au Canada pour recevoir un prix.

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