Pourquoi plus de lecture?

  Pas très longtemps, il s'était passé le FESMAN, moyen pour nous de montrer notre culture authentique. Ceci est produit par une perdurante polémique remettant en doute notre culture.

  Dans le livre aussi de Jared Diamond "De l'inégalité parmi les sociétés" il a été traité parmi les inombrables themes, tous aussi interessants, celui des préjugés dont certains se servent pour expliquer l'inégalité, en quelque sorte, des sociétés.

 Tout ce qui a été à l'origine de notre prétendu manque de civilisation, c'est, en partie, l'écriture. Je ne sais depuis combien de temps on met dans nos oreillles à l'école l'affront qui a résulté de l'idée répandue auparavant de notre manque de littérature; ce qui a poussé nos premiers écrivains à l'écriture.

 Peut etre que nombre d'entre nous banalisent ces faits et que si cela avait stimulé (le bon coté) les anciens, aujourd'hui, pas beaucoup d'entre nous souhaitent assouvir leur fièreté parce que c'est le monde moderne qui suit son cours.

La lecture est loin de se présenter sous mes yeux comme quelque chose qui aurait d'autre but que le savoir, l'aventure. Elle représente selon moi une stimulation de la créativité et la confirmation m'a bien été faite. On nous pose pourtant son probléme, de nos jours, sous forme d'exercices scolaires. Car on voit que le monde est en train de passer à une autre chose plus plaisante et plus facile: la télévision.

   C'est aussi pour moi source d'inspiration. Et je suis loin de penser que c'est le facteur principal de l' écart des gens de la lecture comme le pensent les grands bibliophiles; j'admire certains programmes et malgré mon attachement je trouve le temps pour d'autres choses, la lecture y compris.

  Mais je trouve d'autres faits chez moi qui pourraient etre tenus pour cause de l'abandon des livres. Un ami témoigne

  "Un jour je suis parti au marché avec mon tuteur. Encore je lui demandai de m'acheter un nouveau livre. Et là, voulant me montrer qu'il faisait plus que les autres parents il m'a dit: " Il faut remercier Dieu de la chance que tu as et éviter de me dire que tu n'as pas assez de livres car tu en a beaucoup que tes autres camarades". Jentrevoyais dans cette réponse sa prétention de croire qu'elle en faisait trop et que j'étais ingrat. Alors je lui ai fait remarquer les habits que portent mes camarades comparés aux miens: au lieu d'acheter des livres la plupart achètent des habits stylés et moi je me limite aux simples et m'occupe des livres".